5/09/2007 - Le début de Dufer

"Quand je tendais la main, on m’embrassait"
(GDS) Orphelin de ses internationaux, le club principautaire a salué le dernier venu, hier après-midi. Une grande première en rouche (même si la tenue d’entraînement était noire... sans rayures) pour Grégory Dufer. Premières impressions. Lundi, le transfuge de dernière minute du Club Brugeois avait déjà tâté un peu le terrain. "En réalité, j'ai découvert l'académie Louis-Dreyfus.", explique Greg. "Fabuleux! Quelle chance pour moi de pouvoir tenter ce nouveau défi dans un cadre de travail pareil." Des tests physiques qui l'ont encouragé même si..."J'ai quand même un retard à combler.", avoue-t-il dans la foulée. "Le noyau B de Bruges, c'est moins exigeant qu'un groupe pro. Voilà pourquoi je prendrai le temps de me remettre à niveau. Est-ce que cela prendra deux semaines ou plus? Nous verrons bien." Et lorsqu'on lui annonce qu'il y aurait peut-être déjà une opportunité pour le déplacement à La Gantoise avec la suspension de Toama (en extrapolant, Witsel pourrait glisser sur la gauche et laisser de la place à droite), l'ancien carolo répond tout de go: "Je débarque, je ne revendique rien et je souhaite seulement retrouver mon meilleur niveau pour prouver aux dirigeants de Sclessin qu'ils ont eu raison de m'offrir cette chance. Peut-être même la dernière de ma carrière pour devenir encore meilleur qu'avant. Si je me plante ici, cela pourrait en effet se compliquer pour moi, même si je ne suis pas encore à l'heure de la retraite."

Et comment l'ancien Zèbre a-t-il été accueilli par les supporters liégeois? "Dimanche soir au match, j'étais vraiment heureux de leur accueil. Lorsque je leur tendais la main pour les saluer, ils me prenaient dans leurs bras pour m'embrasser. Super sympa.", dit le nouveau numéro 7 du club. Quant aux Carolos..."Avec Caen en amical ou Bruges et même Lokeren, j'avais été applaudi. Maintenant, avec le Standard, nous en saurons plus au moment voulu... Mais je pense qu'ils n'oublieront pas ce que j'ai apporté à ce club."

Son parcours:
Charleroi (99-04): "Mon début de carrière, grâce à Raymond Mommens qui m’a lancé dans le bain. C’est au Sporting que je me suis fait connaître. Un club avec une bonne mentalité et un gros coeur aussi."

Caen (04-05): "Je n’ai pas eu de chance avec une blessure survenue d’emblée. Mais j’ai quand même joué plus de 20 matches en Ligue 1 française, dont une finale de la Coupe de la Ligue. J’ai beaucoup appris en vivant éloigné de la famille. Je me suis endurci. Ce n’est pas un échec. Qui sait? Je tenterai peut-être encore une fois une aventure à l’étranger."

FC Bruges (05-12/06): "Cela s’est très bien passé au début, avec Jan Ceulemans. J’ai eu l’occasion de jouer des matches terribles de Ligue des Champions. Puis, Emilio Ferrera est arrivé. Le Bruxellois avait son idée. C’est ainsi partout. Tant pis pour moi... "

Lokeren (1/07 à 6/07): "C’est sans doute mon erreur de casting. Un club amateur. J’avais le choix entre le club waeslandien et le Brussels et je me suis trompé."