Dans un noyau étriqué, la moindre blessure prend des allures de mini-catastrophe. Après Thomas Phibel (pied cassé), Landry Mulemo (pubalgie) semblait être le prochain sur la liste. “Je me sentais vraiment trop mal après Kaërjèng.", explique l’international espoir. "L'opération était même programmée pour lundi à Anvers. La veille, après le match contre Bruges, on en a discuté avec la direction et le staff et il a été
décidé d’attendre un peu." La suspension de Toama pour La Gantoise et le programme surchargé de septembre poussent Landry à mordre sur sa chique. “Je traîne ça depuis les Espoirs en juin dernier. Le mal
était revenu après Braga et j’avais déjà dû prendre un repos de deux semaines. J’espérais que cela aurait été suffisant mais la pubalgie est toujours là. Accélérer, changer de direction: je n’y parviens pas." Pendant que le groupe, sans les internationaux, s’entraîne (2 séances aujourd’hui), son programme se résume aux soins (en compagnie de Marcos Camozzato, qui a un peu mal au genou) cette semaine. “La première infiltration est prévue pour vendredi. Même si mes équipiers ont congé ce week-end, je viendrai samedi et peut-être dimanche s’il le faut." En espérant que son corps réagisse bien. “Mon moral en a pris un coup car je rate aussi un match important avec les Espoirs. D’un autre côté, cela fait plaisir de savoir qu’on est derrière moi au club et c’est pourquoi je veux me battre pour revenir." Il ne regrette pas son retour au Standard. “J’en parlais avec Sishuba, mon ancien équipier à Saint-Trond. Il envie notre 15 sur 15, lui qui en est encore à 0 (rires)."